Chronique / Gestalt Tome 2 de Mangastra

☼ Résumé ☼

Après leur entrevue avec la concierge, Soso, Hanami et les autres sont transportés à Los Angeles afin d'éliminer les humains...

Là, leurs gadgets se déclenchent et détruisent la ville accidentellement !

De retour sur l'arche, le petit groupe d'élus découvre que s'il n'obéit pas à la maîtresse des lieux, l'un d'entre eux sera tué dans d'atroces souffrances...

Tandis qu'ils essaient de maîtriser leurs nouveaux pouvoirs afin d'éviter un massacre, les lycéens et leurs compagnons sont téléportés à Mumbai...

Cette fois, ils vont tenter de sauver les habitants.

Mais le pourront-ils seulement ?

☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kioon pour l'envoi du deuxième tome de " Gestalt ".

Après un premier tome mitigé, ce second volume m’a véritablement laissé sur ma faim.

Dès le début, les héros peinent à maîtriser leurs pouvoirs, ce qui limite les enjeux et freine leur progression.

Les combats, bien que dynamiques et intenses, révèlent que les personnages ont envie d’épargner des vies, mais ils peinent à mettre en œuvre cette volonté.

Certains personnages adoptent une vision plus radicale, obéissant aveuglément aux ordres de la « Dame de la Destruction », ce qui crée un déséquilibre moral.

L’arrivée du messager du « Seigneur de la Renaissance » apporte un conflit intéressant, mais l’absence de clarté dans le récit nuit à son développement.

Le véritable souci de ce tome réside dans sa narration.

Bien que les scènes d’action soient visuellement impressionnantes, le récit souffre d’une structure confuse, l’intrigue partant dans des directions qui manquent de cohérence.

L’univers semble trop vaste pour être exploré en profondeur dans si peu de tomes, laissant une impression d’inachèvement.

Personnellement, malgré des graphismes riches et quelques moments d’action bien orchestrés, j’ai eu du mal à m’immerger dans l’histoire.

Les personnages, bien qu'animés par des motivations pour sauver l'humanité, manquent de profondeur, les rendant fades et difficiles à apprécier.

En conclusion, bien que l’aspect visuel soit séduisant, ce deuxième tome souffre d’un manque d’impact. La narration désordonnée et la profondeur insuffisante des personnages entravent l'appréciation globale de l’œuvre, ce qui est d’autant plus regrettable au regard du potentiel qu’elle pourrait révéler.

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Couverture : 1,25/2 points

Histoire : 1,5/4 points

Personnages : 0,75/2 points

Dessins : 1,25/2 points

Dialogue : 1/1 point

Fautes d'impressions : 1/1 point

Utilisation de trames : 0,5/1 point

Mon ressenti : 2/7 points