Lorsque j'ai lu le premier chapitre de Goze Hotaru sur le site de Manga+ je me suis dit "super One Shot, l'auteur a de l'avenir". Et lorsque j'ai compris que ça n'était que le début d'un manga, j'ai eu la mâchoire qui s'est décroché. C'était tellement bien dessiné, avec des superbes images en pleine pages et un bon sens du cadrage, je ne m'imaginais pas que ça puisse être reproduit chaque semaine.
En plus, d'être beau, Goze Hotaru est un manga assez original puisque parlant des gozes, ces femmes aveugles qui parcouraient le japon en jouant du shamisen. On apprend plein de truc sur leur ordre, sur la façon dont on devenait goze. C'est assez émouvant (pas mal d'histoires sont très triste) bien documenté et vivant, en plus de comporter une part de fantastique inhérente aux histoires se déroulant dans la campagne japonaise d'autrefois.
Mais hélas, comme souvent avec la Shueisha, ça passe ou ça casse, et c'est pas passé. A la toute fin du chapitre 20 on était surpris de tomber tout à coup sur une ellipse, qui elle même a conduit, à la fin du manga au chapitre 24. Certains arcs ne trouveront jamais leur fin, mais le tout se fini de manière étonnement positive pour un tel sujet. Si jamais un éditeur français se dévoue pour l'éditer, c'est avec plaisir que j'en ferai l'acquisition.