Critique numéro par numéro (sauf le #2 par manque de temps) .

Ma note pour chaque numéro :

1 : 7

2 : 7

3 : 7

4 : 7

5 : 7

Annual #1 : 6

6 : 8

7 : 6

8 : 7

1 : Grayson fait suite des conséquences de Forever Evil en ce qui concerne Dick Grayson : le personnage n'est plus Nightwing, et devient espion au service de Spyral. Ce numéro permet donc de mettre en place le personnage, et son nouveau rôle dans l'univers DC ; cela permet aussi d'avoir une série d'espionnage, ce qui est plutôt bienvenu dans la gamme des titres DC. Ainsi, Dick Grayson se fait une petite mission plutôt sympathique, avec combat sur un train, déguisement, etc. La lecture est assez plaisante, et le numéro s'enchaîne facilement sans trop de temps mort. De plus, on retrouve d'autres membres du Spyrale, et on a bien envie de voir ce que cela pourra donner pour la suite, en espérant que les différentes futures missions du personnage seront assez variées pour ne pas donner une série redondante, et que d'autres membres de Spyrale apparaîtront (parce que là, j'ai l'impression qu'il y en a juste 3, mais on verra par la suite). Mais pour l'instant, il y a un espèce d'esprit « à la cool » qui est présent, et c'est toujours rafraîchissant de lire cela en comics. Franchement, c'est un premier numéro assez solide qui se présente à nous, en plus d'être efficace et prometteur pour la suite de la série. Aux dessins, Mikel Janin se débrouille bien, pas grand chose à redire à part qu'il faudrait qu'il change de coloriste, parce que c'est vraiment faiblard de ce côté-là. Curieusement, ça ne gène pas à la lecture. Sinon, ça reste un premier numéro efficace qui donne envie de voir sur le long terme ce que pourra donner ce changement de direction pour le personnage.

3 : La série Grayson reste à chaque numéro une lecture assez sympathique, mais le fait que jusque-là, on ait que des one-shots, n'aide pas vraiment à s'accrocher à la série, surtout qu'on a vite oublié quels sont les but de l'organisation Spyral... Bon, sinon, le méchant du numéro est assez bien trouvé, au niveau de son design, notamment, et de son histoire personnel, bien que ce soit un peu classique. On découvre également d'autres membres de l'organisation Spyral qui partent en mission avec ce cher Dick Grayson, et ils restent assez bien introduits... Comme les deux précédents, donc, un numéro sympa, mais j'ai du mal à rester accroché à la série tant peu de choses sont développés jusque-là, et le fait qu'il n'y ait pas vraiment de place pour une grosse histoire n'aide évidemment pas. Cependant, j'avais moins aimé le second numéro, celui-ci me remet donc un peu dans le coup, mais je pense que c'est essentiellement dû au méchant affronté, que je trouve bien plus charismatique que celle du numéro précédent, vite oubliable (alors qu'elle devait rejoindre Spyral il me semble) . Bref, Grayson est loin d'être mauvais, mais ce serait bien que les auteurs essaient de se détacher des one-shot, ou qu'ils continuent comme ça, mais en commençant à développer un vrai truc derrière...

#4 : Dick Grayson repart encore en mission ce mois-ci, dans ce numéro one-shot, avec une formule qui fonctionne toujours, même si ici c'est un peu différent des numéros précédents. Au lieu de suivre Dick en mission, ici, on va plus s'attarder à ce qu'il se passe à la St. Hadrian School (qui semble être le lieu dans lequel loge les agents de Spyral.) , avec des élèves qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que « d'espionner » notre héros. Pas grand chose de particulièrement captivant, donc, mais j'apprécie l'initiative de Tim Seeley et Tom King qui ont décidé de faire un numéro plus léger, dans lequel on suivrait les élèves d'Helena Bertinelli (élèves déjà vues dans un numéro précédent, il me semble) . Ce qui est plus dommageable, c'est qu'il n'y a quasiment aucun fil rouge (enfin si, ça concerne l'objectif actuel de Spyral qui est évoqué dans le #3, mais j'avoue l'avoir vite oublié) ; cependant, on retrouve Apollo et Midnighter, deux personnages Wildstorm, qui semble avoir quelque chose à voir avec toute cette affaire... Mais sinon, pas grand chose de très intéressant, ce qui est dommage, vu que la série est loin d'être mal écrite. Bref, rien d'autres à dire, mais la série n'est malheureusement pas très palpitante en ce moment.

6 : Nouvel épisode pour Grayson, une série toujours aussi sympa à lire, surtout que l'intrigue de la série trouve le moyen de se conclure juste avant Convergence, tout en teasant la suite, ce qui fait toujours bien. Rien d'autre à dire, mais en tout cas, j'apprécie toujours cette série.