Un second tome sympathique. Et pourtant je ne me suis pas trompé, il s'agit bien des Guardians de Bendis. Diantre! Bon après je plaisante mais on ne va pas chercher la lune, et au niveau de la notation je me contenterai d'un 6/10.
Au niveau graphique, Valerio Schiti continue son run de dessinateur et il assure plutôt. J'aime toujours autant sa Kitty. Le seul personnage qu'il rate à mon sens demeure Drax, d'autant qu'au niveau des couleurs son vert se rapproche trop de celui de Gamora (mais c'est la faute du coloriste ça).
Graphiquement je trouve aussi que la série s'offre plus d'espace pour respirer, avec davantage de pleines pages et des cases plus larges moins encombrées par les bulles de Bendis, qui d'ailleurs se limite au niveau des dialogues, ce qui reste assez surprenant de sa part. Le revers de la médaille c'est qu'on a plus d'imprécisions dans les fonds, sensation accentuée sur cette aventure où les foules occupent l'arrière plan.
Pour l'histoire, on a moins de temps mort et un système de duo, plus efficace que celui de solo tenté dans Guardians Dissasembled (le tome 3 Marvel Now si je ne m'abuse). Ce sont des relations dynamiques qui portent le titre vers le haut. L'arc oppose nos héros aux Bandoons qui depuis la chute des empires Skrull et Kree, récente pour ces derniers, cherche à occuper le vide laissé dans la géopolitique interstellaire. Le thème est quant à lui consacré aux prisons planètes mais on aura aucun propos intéressant du scénariste là-dessus. Tout au plus quelque chose d'implicite quant à Kitty et sa réaction devant les camps de prisonniers des Bandoons.
Cerise sur le gâteau, on retrouve Angela, dont je commence à devenir fan perso. L'introduction de ce personnage issu de Spawn dans la continuité Marvelliene ne sortait de nul part, mais peu à peu je m'y attache et la revoir au détour d'un tpb commence à être une bonne surprise.