Gunslinger girl critique
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le 4 sept. 2014
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AVIS SUR LES 4 PREMIERS TOMES DE GUNSLINGER GIRL
Suite au challenge que je m'étais auto-imposé (lire l'intégralité des mangas que ma meuf a laissé dans l'armoire du salon) je me suis retrouvé à lire les quatre premiers tomes de Gunslinger Girl et je me disais "hé, ça va être facile à lire, j'ai déjà vu l'animé." Et là d'un seul coup je me suis repris une claque en relisant la première page : le gouvernement trouve trouvent une petite fille issue d'un massacre (avec en une phrase ce qu'elle a subit) et décide d'en faire un cyborg.
Bim, ça prend pas de gant et à la lecture du manga m'est réapparu tout un tas de détails que j'avais complètement oublié, moi qui en gardait l'image vague d'une série d'action (à la Noir) avec des petites filles qui sont utilisées comme tueuses à gages et qui se retrouvaient pour faire des activitées d'enfant entre deux missions (boire le thé, collectionner les peluches.)
C'était oublier le cadre très noir de la série originelle, se passant dans une Italie qui serait restée bloquée dans des années de plombs (mais en cent fois plus vénère) où les mafias gouvernent, et le monde est sur le bord d'une guerre mondiale (selon ce qu'on entend dans les infos.) Non seulement l'extérieur est sale (le monde est corrompu, les meurtres et les tueuries sont monnaies courantes) mais en plus l'univers des petites filles est loin d'être idylliques, celles-ci étant programmées pour être amoureuses de leur supérieur (les Fratellos.)
Ce qui est intelligent c'est qu'alors qu'Yu Aida aurait pu accentuer cette partie, tomber dans la complaisance, au contraire, il passe son temps à arrondir les angles : tout les détails scabreux, les moments difficiles sont hors-champs et pas mal des informations les plus choquantes passent par les dialogues. Hélas, ceux-ci s'attardent sur les missions et d'intrigues politiques ce qui m'a fait un peu décrocher, il faut le dire. (Il y a un côté très Ghost In the Shell dans les intrigues politiques et ça me fait un poil décrocher.)
Et ce qui m'a vraiment marqué c'est à quel point avec un principe de base aussi simple (des petites filles sont programmées pour être des tueurs à gages) Aida arrive à vraiment créer un lore. Quelle organisation se trouve derrière ça ? Pour qui travaille t-il vraiment ? Les petites filles sont-elles toujours des enfants ou des cyborgs ? Le fait d'effacer ponctuellement leur mémoire provoque t-il des troubles ? Jusqu'où va leur amour pour leur fratello ? Quel est la meilleure attitude à avoir lorsqu'on bosse avec elle ?
Et finalement c'est ce que j'en retiens : même si l'univers ne fait pas rêver, même si les gamines sont loin d'avoir des personnalités auquel on pourrait s'accrocher (elles ont parfois un air assez apathique, ce qui est normal pour des enfants lobotomisés) le manga ne s'embourbe pas dans des facilités et déploie petit à petit un univers complexe. Limite trop pour moi.
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Créée
le 19 oct. 2022
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