Le tome final de la nébuleuse fresque d'Andreas, talentueux dessinateur . La conclusion est à la hauteur du récit, déroutante mais apporte pas mal de réponses au grand mystère d'Arq aussi insondable que le mystère de la vie. Le dessin est comme d'habitude fascinant, détaillé. Le noir et blanc est beau et les planches silencieuses sont de véritables oeuvres d'art. Arq est une série à lire, à relire, à méditer, à posséder. Malgré un scénario complexe alambiqué qui peut en rebuter plus d'un, Arq est un trésor narratif, où le style de dessins, de textures, le découpage va de pair avec la forme du récit, différent selon les tomes. Andreas ne nous tient pas par la main pour nous guider dans son univers, il nous laisse voguer dans son monde ébahi par tant de folie, de mystère, le cerveau noyé de questions et l'oeil admiratif du travail plastique.
Un final efficace et une belle oeuvre. je vais me ruer sur Rork et Capricorne