Une BD qui a son intérêt essentiellement pour ses planches absolument sublimes de Guillaume Sorel. Elles sont toutes superbes mais s'il fallait en retenir qu'une ce serait la double planche du centre de l'album (28-29) qui relate la prise de Jérusalem par Nebunedzar (un simili de Nabuchodonosor). Après le récit très introspectif des Derniers jours de Stefan Zweig, Sorel revient ici sur un récit babylonien épique avec des teintes plus chaudes, toujours à l'aquarelle, sa spécialité.
Le scénario de Le Tendre quant à lui est complexe...un poil trop complexe. Entre fratrie cachée, secrets inavoués, guerre de pouvoir intestine, il faut un peu s'accrocher bien que le tout tienne en un one-shot de 62 pages. Dommage parce qu'en le rendant plus fluide dans son récit, cet album aurait pu être une vraie pépite. Il restera certainement plutôt confidentiel.