L'héroïne n'est pas un ange suggère le titre et pourtant on dirait bien que si.
Les codes d'Ai Yazawa
On ne va pas se mentir, on retrouve les codes d'Ai Yazawa : un graphisme particulier même s'il est moins travaillé que celui de Nana (1991/1994 VS 2000/2009), un style rétro, des personnages charismatiques, des moments très drôles, des je t'aime moi non plus, des doutes permanents et une ambiance qui vacille entre la légèreté et la remise en question.
Privilégier son propre bonheur ?
Comme toutes les œuvres d'Ai Yazawa, je peux relire cette oeuvre avec la même excitation. Contrairement à "Nana", "Je ne suis pas un ange" ou "Tenshi Nanka ja Nai ", se passe entre des lycéens. Et pourtant, malgré leur jeune âge, on retrouve les caractéristiques de la pensée humaine. Favoriser son propre bonheur ou celui de ceux qu'on aime. Ce bonheur peut parfois être incompatible, on n'obtient pas toujours ce que l'on veut.
Une héroïne sans filtre
Et ce que veut l'héroïne - Midori : passer de bons moments entre amis et vivre heureuse avec celui qu'elle aime tant : Akira. Cependant ce garçon s'avère avoir un passé compliqué qui l'a obligé a caché ses émotions. Le couple a donc, malgré une personnalité joyeuse, une différence fondamentale : elle montre toutes ses émotions alors que lui les cache.
Les plus de "Je ne suis pas un ange"
Des personnages attachants, des scènes touchantes, des liens forts entre chaque personnage, une atmosphère légère malgré des rebondissements, shōjo court (8 volumes).
Mention spécial au chapitre 31 (volume 7) <3