Interêt limité
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Je trouvais fraise au chocolat cul cul la praline et restais incrédule devant le succès d'Aurélia Aurita, son crayonné n'avait rien de brillant et son imagination se bornait à son quotidien. Une critique du web pouvant être résumé en quatre lignes me donna envie de pousser un peu ma curiosité : "Humiliations, brimades, surréalisme et absurdité sont le lot de cette journée folle qu'Aurélia Aurita nous raconte avec beaucoup de finesse et de drôlerie. Son talent mûrit au fil des ouvrages et celui-ci est un petit moment de bonheur, tant il regorge d'humanité et de justesse."
"Je ne verrais pas Okinawa" commence par une diarrhée de Shenda, elle a peur de finir en quarantaine quand les méchants douaniers la bloque , elle chialera à la troisième heure d'attente, ça c'est pour les brimades. Shenda va devoir avouer au douanier inquisiteur son amour pour Frédéric Boilet, celui avec qui elle étale ses ébats durant deux bouquins, et ouais, c'est la fameuse humiliation. Le traducteur Anglo-Japonnais permettant à Shenda de communiquer avec son tortionnaire est une machine ressemblant à un radio-réveil, bonjour l'absurdité. Elle est bloquée car elle utilise un visa touristique de trois mois pour descendre au Japon six mois par an(En deux prises), les japonnais détestent que l'on squatte leur terre sacrée et lui font jurer de ne pas rester plus d'un mois durant ce voyage, c'est d'un surréalisme époustouflant. Finesse, drôlerie, bonheur, humanité, je n'ai rien vu d'autre que la justesse de son journal intime.
En résumé "Je ne verrais pas Okinawa" m'a donné l'impression qu'Aurélia Aurita était une petite bourgeoise sans talent, étalant ses petits problèmes sans gravités pour continuer à être une petite bourgeoise.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste C'est trop minable pour mériter d'être dans une liste mais je suis un grand seigneur
Créée
le 3 mai 2011
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