On apprend comment John Bost, fils de bonne famille devenu pasteur, créa sur ses fonds propres et grâce à des donations, les premiers asiles pour fous, handicapés mentaux et/ou physiques, épileptiques et autres personnes atteintes de tares.
Cet homme a fait évoluer les mentalités en proposant un traitement moral et respectueux à ces malades. A cette époque, ils étaient tout bonnement rejetés et/ou mal traités par la société.
Aux asiles de Laforce, les pensionnaires bénéficiaient de l’attention des personnes encadrantes, du bon air et participaient aux tâches ménagères pour ne pas rester oisifs.
On assiste aux prémices de la psychiatrie bien qu’aucun traitement thérapeutique ne soit proposé aux pensionnaires.
On reste un peu sur notre faim. Le récit est plat, chronologique et sans fait majeur. Cette BD intéressera surement les spécialistes dans le domaine.
Côté dessin : pas d’innovation.