Gangster Number One
Sorti dans le sillage promotionnel du film The Dark Knight de Christopher Nolan en 2008, Joker est comme son titre l'indique une intrigue principalement axée sur la némésis du Chevalier noir. La...
Par
le 29 mai 2014
14 j'aime
Album hautement réputé qui développe le mythe moderne du Joker en prolongeant Killing Joke par un one-shot uniquement dédié à la Némésis de Batman, Joker est un monument! Étonnamment, très peu d'éditions de cet ouvrage sont sorties avec seulement une réédition en 2013 agrémentée d'un cahier graphique et une ressortie sous les couleurs du Black Label plus récemment. Cet album de dix ans déjà n'a absolument pas pris une ride et semble avoir fortement inspiré le Dark Knight de Christopher Nolan bien que les deux créations aient été réalisées en même temps. Le film Suicide Squad reprend le personnage du narrateur de l'album. Enfin, évidemment, le très récent succès du film Joker emprunte certains éléments psychologiques et le grand réalisme du projet.
Asile d'Arkham, Gotham city. Le portail s'ouvre. Une ombre apparaît. Le Joker vient d'être relâché. Le prince a perdu son royaume et compte bien le reconquérir. Pour cela il doit rendre visite aux plus grande criminels de Gotham, sa façon: barbare et démente. Lorsque le Chevalier noir est absent le crime se répand. Joker est le prince du crime et voici ce qu'il se passe lorsqu'il n'affronte par son alter-ego...
La couverture de cet album, hautement provocatrice est inscrite dans la veine trash des Arkham Asylum et Killing Joke en donnant naissance quelques années plus tard au Deuil de la famille de Snyder et Capullo. Cette seule image, ultra-réaliste tout en gardant l'esthétique d'un dessin BD est un chef d’œuvre qui dit le projet dans sa totalité. L'album doit évidemment beaucoup à Lee Bremejo, passé par Wildstorm avant de lancer 100 bullets avec son comparse Azzarello où il se situe dans la lignée directe de Frank Miller. Son dessin évolue ensuite vers une ligne plus réaliste, naviguant entre du Eduardo Risso et tirant vers Alex Ross. Le risque de ce style graphique est l'aspect figé du photoréalisme... défaut que n'a jamais Bermejo, qui parvient dans Joker à associer un vrai talent de mise en scène en mode polar noir, esthétique BD dans les encrages très dentelés et le mouvement. La colorisation de Patricia Mulvihill est absolument parfaite avant que Bermejo passe en couleurs directes sur le dernier Batman: Damned. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/03/14/joker
Créée
le 16 mars 2020
Critique lue 113 fois
D'autres avis sur Joker
Sorti dans le sillage promotionnel du film The Dark Knight de Christopher Nolan en 2008, Joker est comme son titre l'indique une intrigue principalement axée sur la némésis du Chevalier noir. La...
Par
le 29 mai 2014
14 j'aime
En 2008, alors que Nolan s'apprête à changer à jamais la vision que le monde entier à du Joker, DC souhaite en profiter pour offrir un petit lifting au personnage. Cherchant, comme le cinéaste, à...
Par
le 28 janv. 2015
12 j'aime
10
Que ceux qui s'attendent à un récit autour du "caped crusader" et de son plus célèbre ennemi se ravisent tout de suite. Ce graphic novel sortit en 2008 s'attarde uniquement ici sur une histoire...
Par
le 4 oct. 2010
11 j'aime
6
Du même critique
Démarrant rarement une nouvelle série avant sa clôture (j'évite les longues séries Manga), je me suis néanmoins laissé tenter par ce Tsugumi project à la couverture très réussie et intrigante. A lire...
le 29 août 2019
4 j'aime
Comme souvent Glénat sort la grosse artillerie com' pour le passage du dessinateur de Lanfeust... dont on se demandait quand il accepterait de changer d'air après vingt-cinq ans à dessiner les...
le 4 mars 2019
4 j'aime
Deux éditions de l'album sont sorties en simultané, l'édition normale colorisée (très légèrement) par Vatine avec l'assistance de la grande Isabelle Rabarot et une édition grand format n&b avec...
le 5 sept. 2018
4 j'aime