Il est vrai qu'il est intéressant de voir l'évolution du Joker et son positionnement par rapport à Batman. Mais d'un point de vue scénaristique ça ne vole pas haut si ce n'est les 3 dernières histoires qui ont un intérêt, et encore la dernière pas tant que cela...
De plus ce tome permet d'apprécier toutes les références faites par Ed Brubaker aux origines du Joker et à Batman Year One de Miller.
L'un des autres points noir de ce tome est que pour certaines les histoires du Joker sont les conclusions d'arc et que donc on ne peut les apprécier tellement.
Pour la partie graphique cela est aussi très instructif et l'on peut voir des artistes avec d'excellentes qualités dès les années 70.
Le travail éditiorial nous apprend aussi quelques faits intéressants sur l'histoire du Joker.
Ce tome est donc pas d'une excellente qualité à proprement parler, y compris pour la psyché du Joker, il y a de l’intérêt seulement du point de vue historique, et pour deux numéros intéressants dont un bel hommage de Ed Brubaker, ce numéro pourrait à lui tout seul résumer ce tome et le remplacer avantageusement à un coût beaucoup moindre.