Les mémoires de Tetsuya Chiba se suivent, ne se ressemblent pas et sont une mines de petits récits sympathique. Le volet un peu "pesant" de la première partie (dans lequel l'auteur et sa famille avait fuit la chine) on passe sur une alternance de souvenirs de son enfance dans le japon post-seconde guerre mondiale et de sa vie en tant que mangaka.
Sur le souvenirs post-seconde guerre on sent que c'était bien la misère et que des gens en profitaient pour arnaquer les autres, mais il s'agit plus de raconter comment celui-ci était nul en tout et a commencé le manga d'abord pour imiter un camarade de classe, puis afin de gagner un peu d'argent. Sur le volet actuel, on trouve des anecdotes en pagailles sur la vieillesse, mais sur ce veinard en train de voyager au Brésil en Concorde dans les années 70 avec Leiji Matsumoto (Albator, Interstellar 5555) A noter qu'il y a un passage où le mangaka se fait engueuler par sa mère pour avoir dessiné une scène de violence domestique qui m'a bien fait marrer.
Bref, ça se lit tout seul tant c'est raconté avec la nonchalance d'un auteur qui a sa vie passée derrière lui. Et puis, c'est agréable d'avoir du manga à l'aquarelle.