Malgré plusieurs centaines de critiques écrites et publiées, je n'ai chroniqué que deux bandes dessinées! Et encore... Parce qu'il s'agissait d'opérations Masse critique sur Babelio. Je l'ai déjà expliqué ici mais j'aime bien me répéter alors... Ce n'est pas que je n'apprécie pas le genre, c'est seulement que j'ai peu l'occasion d'en lire. Or, je me suis réinscrite à la bibliothèque de mon quartier il y a quelques mois. Ce sera donc l'occasion pour moi d'aller vers l'ailleurs, le différent, dont la BD... Vu que je n'y connais rien en la matière, seul l'attrait de la couverture me guide dans mon choix. Et il faut bien avouer que celle du livre qui nous intéresse aujourd'hui est sublime.
Mais qu'en est-il de mon avis sur *Juste un peu de cendres* ? Mitigé. Je suppose que lorsqu'on se plonge dans un roman graphique, il faut savoir livrer une critique sur le tout, c'est à dire à la fois le dessin et les dialogues/le scénario. Sauf qu'ici, j'ai trouvé les deux assez disparates. L'histoire d'Ashley Torrance ne brille pas par son originalité même si mettre en lien les monstres combattus avec la crise économique de 2008 rend l'histoire plus profonde que j'aurais pu le craindre. Tout va vite dans Juste un peu de cendre, trop vite. On reste un peu sur notre faim et, pour moi, le récit aurait mérité un traitement en plusieurs tomes, histoire de ne pas foncer vers la fin. Cette dernière, un brin facile, n'est d'ailleurs pas la meilleure partie de l'ouvrage. Bref un scénario et des dialogues moyens qui seraient bien vite oubliés sans le travail d’Aurélien. Visuellement *Juste un peu de cendres* est plus qu'une réussite avec un univers sombre mais fascinant.
Me voilà donc dans l'incapacité de donner une note que je trouve satisfaisante à l'ensemble... Le scénario décrocherait un timide 11 alors que les dessins méritent au moins un 16. Faisons la moyenne : 13,5. Qu'importe finalement, *Juste un peu de cendres* restera pour moi une très jolie découverte.