Justice League 3000 (2013 - Present) par floflow
Cette critique est écrite numéro par numéro. Elle sera donc régulièrement actualisée à l'avenir, sans doute au rythme de publication des numéros VO.
Ma note pour chaque numéros :
#1 : 8
#2 : 8
#3 : 8
#4 : 8
#5 : 7
#6 : 7
#7 : 6
#8 : 6
#1 : La nouvelle série DC qui se passe au 31ème siècle commence très bien. On a un premier numéro d'introduction bien foutu, avec une bonne présentation des personnages, et de l'intrigue. Les personnages sont très bien caractérisé, et on profite bien du décalage créé quand on connaît les membres de la JL classique. (attendez vous à un Superman connard, un Flash peureux, et d'autres)
Aux dessins, Howard Porter se démerde très bien, c'est assez réaliste, mais avec un petit dynamisme cool pendant les bagarres. De plus, les décors profitent d'avoir un bon niveau de détail. Bref, pour l'instant, je pense qu'on tient une des futurs valeurs sûres de chez DC dans les N52.
#2 : Ce deuxième numéro de la série futuriste des N52 confirme toutes les critiques positives qu'elle a reçu. On continue de suivre cette équipe de clones des super-héros du présent, mais sans leurs réelles identités : c'est à dire que Superman est Superman, mais pas vraiment Clark Kent...Et c'est ça sur tout les héros, du coup, on a une équipe assez folle, avec des caractérisations très bien trouvés. (ah, ce Superman gros con, toujours en train de s'engueuler avec Batman) Tout ça donne une certaine saveur au titre, et on prend vraiment plaisir à suivre leur petite mission qui débouche sur une grosse baston, bien énergique et dynamique comme il faut, notamment grâce à Howard Porter qui fait un très bon job de ce côté là. N'oublions pas les couleurs de HI-FI, qui se démerde correctement. Bref, la série est vraiment plaisante, j'espère que la suite continuera dans cette bonne lancée.
#3 : Les aventures des clones de la Justice League qui vivent dans le futur sont toujours aussi bonnes ! Ici, l'intrigue avance assez bien, la dynamique du groupe est excellente à suivre, surtout avec le trio Superman, Batman, Wonder Woman que l'on va suivre en grande partie du numéro. De plus, on commence à voir le lien avec la fille du début du numéro #1 qui semble s'impliquer un peu plus dans l'histoire. En tout cas, ça donne très envie de voir comment ça va évoluer. Howard Porter est comme à son habitude excellent, surtout avec ses splash-pages de décors qui sont vraiment impressionnantes, c'en est d'ailleurs incroyable qu'il arrive à tenir le rythme de parution mensuel vu l'aspect très détaillé qu'il donne à ses décors, surtout s'il les encre lui-même. Bref, c'est actuellement une de mes séries préférées des new 52, et c'est vraiment très bon.
#4 : La Justice League « en dehors du DCverse » continue son petit bonhomme de chemin, avec un numéro encore une fois sympathique qui fait toujours bien avancer l'histoire, même si il faut reconnaître qu'une impression de lenteur se dégage de ce numéro. En effet, l'action semble stagner, pour mieux laisser place aux infos (qui elles, par contre, sont envoyés par paquets de 1000 sur chaque pages tant ces dense à lire, et c'est pas un reproche) , excepté sur la partie avec Green Lantern qui ne donne qu'envie de voir la suite. Sans oublier le personnage annoncé en fin de numéro qui s'annonce être la réinterprétation d'un personnage déjà-vu dans le présent des N52 façon plutôt bad-ass. Aux planches, Howard Porter commence à fatiguer, et son découpage est parfois peu inspiré. Ses dessins sont toujours bons, mais les décors ne sont pas aussi bien traités que dans le numéro précédent. La colorisation de Hi-Fi est elle aussi sympa, surtout dans les tons de couleurs choisis, le rendu est par contre pas hyper agréable à l’œil, et c'est dommage. Bref, un numéro un peu plus faible, mais à sa conclusion on se dit quand même que c'était sympathique à lire. Du coup, on ira bien lire la suite, vu que les séries des N52 en marge de la continuité peuvent parfois être les meilleurs (cf Earth 2.)
#5 : Numéro très décrié en ce qui concerne les dessins : en effet, la cover annonçait Howard Porter, tandis qu'à l'intérieur, on se retrouve avec des pages de Raymud Bermudez et Wayne Faucher (que je n'avais personnellement jamais lu) , qui sont quand même en dessous de leur prédécesseur.... Après, ça va, faut pas déconner, ils ont un style un peu plus typé « indé », et parfois très irrégulier au niveau des visages, mais au vu de certaines critiques, je m'attendais vraiment à voir de la grosse merde. L'intrigue est toujours aussi délirante, notamment avec l'arrivée de Firestorm 3000, qui est un personnage assez marrant, et permet des dialogues toujours très rigolo...Par contre, c'est toujours putain de verbeux, et parfois assez indigeste tant il se passe de truc...Donc, à consommer en évitant d'être fatigué pour éviter les problèmes de compréhension... Sinon, c'est toujours aussi sympa, et c'est donc une série des N52 sur laquelle on sent quand même que Giffen et DeMatteis se font plaisir, et c'est sans doute le plus important dans tout cela.
#6 : JL 3000 continue toujours sur une lancée assez bonne ; on y retrouve donc notre équipe de la Justice League du futur qui est prisonnière de Coeval, l'un des Five, à l'exception d'Hal Jordan qui lui est toujours aux prises avec Locus. Le problème principale de la série, c'est que tellement de pistes, de concepts et de personnages sont lancées, qu'on y arrive plus vraiment à s'y retrouver, notamment depuis les derniers numéros où la situation devient difficile à saisir, avec l'arrivée de Kali, et d'autres opposants. Peut-être que le fait que je n'ai pas lu d'épisodes depuis un moment et mon niveau d'anglais y sont pour quelques choses... La série est toujours aussi verbeuse, ce qui n'aide pas vraiment quand on a du mal à comprendre tout ce qui s'y passe. Cela dit, l'intrigue avance quand même un peu, surtout au niveau de la situation d'Hal Jordan. Aux dessins, on retrouve Howard Porter, avec son style sympa et assez détaillé, ce qui est très cool tout de même. En tout cas, rien à redire de plus, la série continue tranquillement.
#7 : Quand est-ce que cette arc va se terminer ? C'est là question que l'on peut se poser au bout de 7 épisodes JL 3000, une série vraiment sympa et fun à ses débuts, et qui maintenant commence à devenir assez lassante, surtout avec ses 3 tonnes de textes dans chaque numéros ; bon, il y a bien des petits twists assez imprévisible, mais à part ça, pas grand chose d'autre de complètement fou à lire, surtout qu'on se demande toujours un peu où est-ce qu'on va, notamment avec les morts imprévisibles de personnages...Bon, le tout est quand même dessiné par Howard Porter, qui n'est pas un manchot, mais il faut aimer certaines mis en pages parfois surchargées... Sinon, ça va, mais la série ne m'impressionne plus vraiment...
#8 : La JL 3000 perd pas mal de son intérêt ces derniers temps ; déjà, la situation avance lentement....très lentement ; je n'ai pas trouvé ça particulièrement prenant, surtout que l'équipe, n'évolue pas vraiment. La JL 3000 est faite prisonnière par les Five, et, ils commencent à se sortir de cette situation... Franchement, à part la trahison de Firestorm qui est révélé, le reste n'est clairement pas très intéressant. Le problème, est que cela fait maintenant 8 épisodes qu'on se paie la même équipe, dont les membres ne savent pas vraiment agir ensemble ; c'est marrant sur 4 numéros, mais là, il serait temps de faire bouger les choses, surtout qu'on est sur le même arc depuis le début de la série, et ça commence à faire long, sans oublier que les héros ne sont pas vraiment attachants... Bref, plus vraiment de surprises avec cette équipe, on se fait un peu chier, et voilà... Howard Porter, lui, sauve les meubles en fournissant un boulot honorable, malgré une colorisation pas super adaptée.
