En soit, le tome n’est pas si mauvais que ça car il réussit plutôt bien à exploiter son concept, et pourtant ce n’était pas facile. Le coup des « enfants qui remontent dans le temps pour prévenir les parents », c’est le genre de truc casse gueule par excellence. Et, pourtant, le tome ne s’en sort pas trop mal, et même plutôt bien, en prenant le temps d’introduire le concept et de passer par les différentes étapes classiques du concept. On pourra surtout apprécier le fait que l’intrigue centrale ne sera pas perdue de vue et viendra se connecter aux précédentes aventures de la Ligue. En soit, pas de grande surprise que ce soit dans les parents ou bien la résolution du conflit, ça se suit un peu en mode automatique ; mais pour une fois, ce n’est pas tant l’intrigue même qui sera intéressante, mais bien comment le concept amène les personnages à se remettre en question et à affronter leurs craintes. Les dessins seront toujours aussi sympa, même s’il n’y pas vraiment de planches marquantes par le côté épique, ça sera plus sur la façon dont le poids de cet héritage s’abat sur les personnages.
Un tome dans l’ensemble plutôt sympa, qui aurai pu se casser la gueule très facilement mais qui a réussi à éviter les plus gros pièges.