Lors d'un passage à l'espace culturel, je suis tombée sur le premier tome de Kaiju n°8 par hasard. Vu la passion que je voue aux Kaiju, je ne pouvais que succomber à la tentation d'acheter ce manga. Si tu ne sais pas ce qu'est un Kaiju, pour résumer grossièrement, ce sont des monstres géants issus du cinéma japonais d'après guerre comme *Godzilla*, *Rodan* ou encore *Mothra*. Ce sont des forces de la nature face auxquelles les humains sont généralement impuissants. Plus récemment on a pu voir -pour mon plus grand bonheur- des Kaiju dans le très cool *Pacific Rim*. Bref, je m'arrête sinon on est encore sur le sujet dans trois semaines.
Kafka Hibino avait un rêve : intégrer les Forces de Défense et combattre les Kaiju. Malheureusement, il se fait à chaque fois recaler et finit par abandonner. Il se retrouve donc à nettoyer le bordel laissé par les héros de la nation après chaque combat et, à son grand désespoir, il écope souvent des intestins. Tandis qu'il forme Reno, une nouvelle recrue, les deux hommes vont se faire attaquer par un Yoju -une créature secondaire qui suit généralement le sillage du Kaiju-. Alors qu'ils se remettent de leurs blessures à l'hôpital, ils vont décider de passer ensemble les tests d'admission dans les Forces de Défense. C'est là qu'un étrange insecte fait son apparition et va littéralement plonger dans la bouche de Kafka et le transformer en créature mi-humaine mi-kaiju. Bien qu'il puisse retrouver sa forme humaine, Kafka se transforme souvent malgré lui, ce qui donne des situations assez drôles et décalées.
Si l'intrigue est plutôt classique, l'humour est l'un des points forts de ce manga. J'ai franchement ri à plusieurs reprises et cela amène de la légèreté entre les scènes d'action. Le rythme est vraiment agréable et ce premier tome se lit très rapidement. Kafka et Reno sont très attachants et j'ai hâte d'en apprendre plus sur eux. La transformation de notre héros en mode Kaiju est bien badass et j'attendais ces moments avec impatience.
Un premier tome très prometteur dont la fin nous laisse vraiment dans l'attente de la suite, et je ne manquerais pas de me la procurer très rapidement.
CulturoVoraces
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le 17 févr. 2022

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