Karakuridôji Ultimo par Gatcha
Japon, XIIème siècle. Une bande de brigands emmenée par un certain Yamato lutte contre les notables qui appauvrissent les populations locales. Pour saper leur autorité, le bandit arrête un mystérieux étranger qui transporte deux malles. Ce dernier leur déconseille de les ouvrir, car elles lâcheraient des forces incontrôlables sur le monde. Peine perdue. Apparaissent alors deux marionnettes. Dunstan, le vieil occidental, leur présente ses créations, Ultimo, représentation du bien, et Vice, incarnation du mal. Il a conçu ces deux Karakuri Dôji, des êtres absolus aux pouvoirs quasi-illimités mais sans nuances, afin de mener une expérience : savoir enfin qui était le plus puissant du bien ou du mal. 900 ans plus tard… En visitant une boutique d’antiquités, un lycéen découvre un pantin en vitrine. Un nom lui vient à l’esprit : Ultimo. C’est alors que l’être s’éveille et voit en lui la réincarnation de son ancien maître, son homonyme Yamato. Mais si Ultimo est là, Vice doit trainer dans les parages…
Kazé a fait fort en obtenant les droits sur ce manga pas comme les autres. D’une part, parce qu’il marque le retour d’un auteur qui avait obtenu un succès considérable avec sa précédente série, le très remarqué Shaman King. Et d’autre part, parce que sa conception est le fruit d’une collaboration entre Hiroyuki Takei et le roi du comics de super-héros, Monsieur Stan Lee en personne. Toutefois cette incursion dans le manga se limite pour lui à la création de l’histoire, le scénario étant totalement écrit par le mangaka. Et ça marche à merveille ! L’idée est originale et bien exploitée, le character design est recherché (Takei parvient à ne pas copier les héros de son œuvre majeure, hormis quelques clins d’œil, Dunstan en sosie musculeux de Stan Lee est excellent) et une fois encore, sous des airs de gentille série, quelques éléments toucheront un public plus âgé.
Un titre qui a tout pour être un immense succès !