Keishicho 24 est un manga parodique. Il reprend le canevas de la plupart des "nekketsu", ces histoires tournant autour de l'apprentissage du héros dans un milieu donné.
Le pitch :
Tetsunosuke, orphelin de père et fils de policier, s'engage dans la police sur les traces de son glorieux géniteur... et se retrouve à la prévention routière, en train de faire un spectacle de marionnettes pour les enfants.
Il y a baleine sous caillou, et Tetsunosuke va bientôt découvrir ses supers pouvoirs.
Pourquoi c'est bien :
Difficile de comparer cet humour avec une autre référence, on peut le rapprocher de celui du "collège fou fou fou" et de "Dr Slump", en plus osé (oui, on y parle de cul au-délà de la simple blague de culotte). Entre autres gags récurrents, Tetsunosuke a une forte propension à se retrouver à poil lorsqu'il sauve la vie de quelqu'un, l'auteur se faisant un plaisir de masquer ce qu'il faut avec différentes mise en scènes toutes plus loufoques les unes que les autres. Oui, c'est graveleux et bas du front, mais aussi franchement drôle.
Pourquoi il faut le lire :
L'histoire tient en 6 tomes, quasiment sans longueurs (peut être l'épisode du tournoi était-il dispensable). En gros, 3 bonnes heures de lecture pas prise de tête qui vous changeront des série en 25 volumes dont la moitié sont inutiles.