Il y a du mieux dans ce second tome qui marque la fin du 1er cycle. Le dessin est toujours aussi plaisant, le méta-baron est plus présent, certains personnages sont davantage développés. On y retrouve notamment Tetanus, qui fait preuve d'un sentimentalisme un peu excessif pour l'inventeur de la machine à amputer, mais j'ai apprécié sa relation avec le nouveau personnage Khonrad. L'arrivée de ce dernier renoue un peu avec le côté tragédie grecque de La Caste des Méta-barons : sa (ses) mère (s) et sa rencontre avec le méta-baron.
Cependant, il manque toujours de cet aspect mythologique qui faisait le sel de cette série : les différentes générations y étaient dépeintes comme des dieux quasi-omnipotents qui luttaient contre le reste de l'univers avec des drames familiaux dignes des divinités de l'Olympe. Cela donnait de la profondeur à l'histoire et servait de fil conducteur.
Ici, on est devant une série de SF classique et efficace qui manque un peu d'ambition par rapport à ses aînées. La fin présente un extrait du tome 3, le nouveau dessinateur est tout aussi talentueux. Je me laisserai sans doute encore tenter.