Juzo beat the alligation (again.)

AVIS SUR KILL BLUE JUSQU'AU CHAPITRE 85

Puisque j'ai vu l'autre jour que Kill Blue était traduit en manga en France, je vais donner mon avis sur ce titre que je suis depuis ses débuts en 2023 dans le Weekly Shonen Jump. Et pour le coup, je me souviens très bien des avis assez négatifs qu'avait ce manga lors de la publication de son premier chapitre, certains l'accusant d'être un mauvais rip-off de Sakamoto Days.

L'idée s'annonce comme une version "assassine" de Détective Conan, avec un des plus grand tueur à gage du japon qui, suite à une manipulation se retrouve dans son corps de collégien. L'occasion pour lui de retourner au collège... et de kiffer ça, puisque visiblement, celui-ci n'y avait jamais jamais goûté les joies de la vie scolaire. Il devient très vite le protecteur de Noren , une fille de PDG qui est dans la même classe que lui.

La série se partage entre deux types d'arcs : ceux dans lequel Juzo doit protéger sa classe (et très souvent Noren) contre des assassins et ce, sans se faire repérer. Et il y a ceux où Juzo et ses potes mènent leur vie de collégien un peu bizarre, entre le voyage à Hawaï, le concours culinaire, le festival du lycée ou l'exploration d'un manoir mystérieux à la scoobi-doo.

J'aime bien Kill Blue, mais ça reste quand même super inégal : il y a des arcs assez sympa et d'autre qui sont un peu raté, qui tentent d'aller un peu dans le "over-the-top" et n'y arrivent pas vraiment (je pense avec un arc récemment où Juzo est obligé de se mettre... au polo.) Je parlais dans la critique de Kindergarten Wars, du fait que la mode est aux histoires d'assassins comiques, bah, on y est, mais ça manque parfois de folie.

Il y a aussi le fait que le manga passe son temps à devoir se justifier de son concept, à savoir que le personnage est un quadragénaire au milieu des lycéens et que du coup, bah dès qu'il y a des histoires de romance, ça devient un peu malaisant, même si le manga échappe au cringe : le personnage principal est révulsé à l'idée de sortir avec une collégienne. Donc, c'est cool parce que ça le rend bien plus moral que pas mal de personnages de manga... mais c'est pas cool car le mangaka joue avec cette constante en s'amusant à le placer dans des situations propices au quiproquo.

Mais dans l'ensemble, le chapitre de Kill Blue que je lis chaque semaine est fait sans déplaisir. Juste qu'on est déjà à 85 chapitres et que ça manque d'un truc pour relever la sauce.