Come back

Pour un relaunch aussi important que le fresh start, les rares auteurs à rester en place choisissent de jouer le jeu en proposant un nouveau départ. Coates nous envoie ainsi, sans qu'on sache trop comment, dans le futur, dans l'espace, dans une épopée de space-opera qui ne cache pas son admiration pour la guerre des étoiles.

En effet, les références à l'œuvre de Georges Lucas ne manquent pas... Pour autant il y a autour assez d'idées neuves pour rendre très sympathique cette première partie de l'aventure intergalactique du Black Panther. A commencer par l'aspect très malsain d'un Empire qui vole l'esprits de ses sujets, stocke leurs connaissances dans une tour pour en tirer profit, tout en envoyant les pauvres amnésiques aux mines.

So at night you are left to wonder: "what was I before this? Who did I love? And what became of them? We are the nameless mu son, orphans of the cosmos, flotsam of the Empire.

T'Challa est ultra-classe en rebelle, élu et guerrier indomptable. C'est très agréable de le voir pour une fois déchu du poids du commandement, plus libéré, moins oppressé par ses responsabilités et pouvant pleinement laisser son compas moral le guider. Reste le mystère assez conséquent de savoir comment il a pu atterrir ici.

Acuna fait un travail de dingues aux dessins, contribuant pleinement à l'ambiance générale, et ayant un trait si adapté à ce genre de futurs (il avait déjà montré sur Uncanny Avengers dans To Avenge the earth). Au passage les couvertures sont aussi très belles.

A voir sur la suite comment l'histoire se développe, toujours dans ce mélange de science-fiction et de pistes narratives plus proches des racines ancestrales du Wakanda.