A tous ceux qui ont découvert Mizuki avec NonNonBa, L'enfant proposera... Une très large redite. Bien sûr, il y a beaucoup moins de Yokaï dans cette autobiographie, mais NonNonBa dépeint déjà très bien le japon d'avant la seconde guerre mondiale... La poésie en plus.
Ici, ce sont les faits et rien que les faits, qu'il s'agisse de la vie de Shigeru ou de l'histoire du Japon. Il en est loooooooonguement question du conflit Japon - USA de la fin de ce premier tome et dans une grosse partie du deuxième tome. Je le dis clairement : c'est assommant. Très bien dessiné, mais assommant. On peut comprendre que Mizuki ait été marqué par cette période, mais pourquoi nous infliger 400 pages sur le contexte, même bien dessinées ?
Le troisième tome est lui plus léger, Mizuki pouvant donner plus d'espace à ses passions et sachant nous faire partager son enthousiasme de presque vieillard (il arrête son récit autours de 75 ans, il en a 93 à l'heure ou j'écris ces lignes) !