Bande dessinée de presque 250 pages sur Richard Sorge, espion à la solde de Staline introduit à l’ambassade nazie de Tokyo de 1933 à 1942. Un de ses plus hauts faits d’arme est d’avoir pu prévenir que le Japon n’avait aucune intention d’attaquer l’URSS alors que l’opération Barbarossa avançait tel un rouleau compresseur dans les plaines ukrainiennes en direction de Moscou. Staline pourra alors rappeler les troupes stationnées en Sibérie et opérer la contre-attaque qui commencera sur les bords de la Volga à Stalingrad pour ne s’arrêter qu’au bord de la Spree à Berlin.
Cette BD nous révèle un personnage par trop méconnu de ce côté de l’ancien rideau de fer : fort en gueule, séducteur, hâbleur, tout en panache et adepte de la dive bouteille, Sorge est fait de cette étoffe si prisée des héros romanesques.
Mais cela n’a pas marché pour moi pour deux raisons principales qui au final découlent l’une de l’autre :
- J’ai éprouvé la plus grande difficulté à distinguer les différents protagonistes de cette histoire. Il me semblait que toutes les femmes européennes se ressemblaient et que tous les Japonais étaient issus d’un clonage. Etrangement le même personnage pouvait aussi bien être un complice qu’un ennemi la page suivante …
- En conséquence, je n’ai pas compris grand-chose aux péripéties de notre héros et que le scénario m’a semblé au final confus.
Je ne peux toutefois nier que ma lecture ne s’est pas effectuée dans des conditions optimales et que la canicule a peut-être obscurci mon jugement …
Prenez donc cet avis comme s’il provenait d’un lecteur sous influence …