20 ans. C’est le temps que les fans de la première heure de la série créée par Marini auront dû attendre avant de voir cette suite être publiée.
Pour ma part, je vous avais parlé de « L’Étoile du désert » il n’y a pas si longtemps, enfin 3 ans quand même, lorsque j’avais découvert la série lors de la sortie de la réédition de l’intégrale du premier cycle.
Ce tome 3 n’est pas une suite du premier cycle (on va appeler les tomes 1 et 2 comme ça), mais une préquelle aux événements comptés dans celui. Il raconte en effet la vie d’Étoile du désert et de Souffle du matin au sein de leur tribu.
Maintenant que j’ai mis le tome 3 en contexte, je ne sais plus trop comment développer ma chronique, car je n’arrive pas à mettre de mots et à expliquer correctement mon ressenti d’une manière autre que : « Purée j’ai vraiment adoré cet album que ce soit le scénario de Desberg, les dessins de Labiano ou les couleurs de Maffre ! ».
Le scénario est vraiment dans la lignée du premier cycle avec une histoire claire, des personnages allant du gentil colon religieux et sa fille au méchant cow-boy qui ne souhaite que se faire du fric au dépens des Indiens locaux en passant par la tribu locale qui devra gérer l’arrivée des nouveaux voisins en plus de la vie normale de celle-ci.
Pour les dessins et les couleurs, j’ai trouvé le travail propre et net qui ne laisse pas indifférent de par les paysages splendides proposés par Labiano. Le seul bémol (et vous allez penser que je ne critique que ça) pourrait être les traits des visages de certains acteurs de l’histoire.
Pour le reste, ce nouveau tome de l’Étoile du désert est digne de ceux l’ayant précédé et devrait vraiment plaire aux fans de la première heure et, sans doute, combler ceux qui découvriraient la série par celui-ci (il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier cycle pour comprendre).
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