Ce tome toujours aussi bien dessiné (bon, les elfes sont quand même plus beaux que les humains, mêmes les humaines très plantureuses) nous emmène cette fois sur une grande île à l'ouest du continent principal oriental de la carte.
Je dis ça parce que c'est pas évident de comprendre ça au début.
Sur cette grande île, il y a trois anciennes cités humaines, des elfes et des orcs. Les elfes de la forêt, bon, là j'ai un peu oublié la couleur de la peau (c'est le leitmotiv de la série), forcément ne peuvent pas blairer les orcs, qui vivent aussi dans les forêts tiens donc, mais ont des problèmes avec les humains qu'ils accusent de pas être assez écolos, fiou, heureusement qu'en plus ils n'ont pas affaire à des nains.
Déjà ça allait pas super, c'était avant l'arrivée de super capitalistes, je peux pas trop dire à quoi ils ressemblent puisqu'on ne les voit jamais. C'est le grand capital quoi. Ils corrompent les rois des cités humaines, engagent des orcs comme mercenaires pour renverser un roi qui s'oppose à leur hégémonie économique, veulent creuser un canal inutile (ben oui au milieu d'une île...) et déboiser, toujours déboiser plus.
Devant y a pas de zadistes, juste la fille du roi énervée qui part chercher de l'aide chez les elfes, ceux qui peuvent blairer personne, alors que tout le monde lui dit que ça sert à rien, qu'elle va se prendre une flèche dans le genou et revenir en boitant.
Voilà, c'est de l'écologie très très primaire, presque autant que le programme politique du ministre de l'environnement français fin 2017, mais c'est efficace, on rentre bien dedans, on veut vraiment savoir comment ça se finit. Etant donné que les méchants capitalistes n'apparaissent pas une seule fois, ça donnera peut-être une suite, qui sait ?
A priori c'est mal parti, à moins que cette série ne fasse autant de tomes que la geste des chevaliers dragon