On ne se prend pas la tête
Et on apprécie les graphismes.
Noir et blanc, nuances de gris, style épuré sans être mochement simpliste, on entre dans le quotidien de la vie d'immeuble de ces braves gens et on s'attache à tous. De la vieille frustré qui ne pense qu'à son chien à la petite jeune folasse en couple à qui il arrive des trucs pas drôles ou à la mère célibataire enceinte...
C'est calme, court, tendre et cocasse, humain.
Je ne peux que plussoyer le résumé qu'on trouve sur le net (sur le site de la fnac d'ailleurs) :
"Normalement, leurs destins devraient rester parallèles, sans jamais se croiser. À peine « bonjour-bonsoir » dans l'escalier, une clé qui s'engage dans une serrure, une porte qui claque, et voilà. Rideau. Circulez, y'a plus rien à voir. C'est souvent comme ça, dans la vraie vie. Les autres, les voisins, on les connaît à peine. Ou on ne les remarque même pas. On les trouve sympathiques, parfois. Mais pas au point de s'inviter dans leur existence, ni de les laisser entrer dans son quotidien. Chacun chez soi, chacun pour soi. Mais pas là. C'est comme un petit miracle qui prend forme sous les yeux du lecteur émerveillé. Ça tient à quoi, des rencontres entre voisins ? À pas grand-chose. Adieu l'indifférence, bonjour le partage."
Sans prétention, une bonne petite bd :)