Critique de L'Invention du vide par trevorReznik
Difficile de parvenir à décrire ce genre d'aventures humaines en BD. Les peintures sont très belles mais peinent à donner un vrai souffle au récit.
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le 17 nov. 2012
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Nicolas Debon aime la montagne et les belles épopées. Dans sa première bande dessinée intitulée Le Tour des Géants, il relatait le Tour de France 1910 qui fut le premier à explorer la haute montagne. Dans cet album intitulé L’invention du vide, il nous emmène cette fois dans les Alpes sur les traces de Albert Frederick Mummery, un britannique considéré comme le fondateur de l’alpinisme moderne qui fut le premier en 1881 à réussir l’ascension de l’aiguille du Grépon avec ses deux guides, Alexandre Burgener et Benedikt Venetz.
Le titre et la couverture sont à eux seuls une invitation au voyage vers les plus hautes cimes.
Un voyage pour lequel Nicolas Debon a mené un travail de reconstitution minutieux aussi bien concernant le champ lexical de la montagne que pour le soin et le détail apporté à son dessin. Une exigence qui a une contrepartie puisqu’elle peut parfois perdre le lecteur surtout que l’histoire manque parfois un peu de rythme.
Mais L’invention du vide s’apprécie dans la contemplation des magnifiques planches sur la nature et la montagne, véritable personnage de l’album qui concentre les rêves des Hommes. Un très bel hommage à la montagne et aux pionniers de l’alpinisme.
Pour les prolongations, direction Le café sport
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Créée
le 29 juil. 2016
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