"C'est un aller simple"

On a des bouts de séries ici rassemblées, ce qui n'est pas le plus agréable à lire. Si je suis fan de New Avengers, d'ailleurs à mon goût le point fort du présent tome malgré son infériorité numérique (2 épisodes contre 3), je n'apprécie que modérément Avengers ; d'autant qu'Hickman y subit davantage la continuité de par son nombre plus élargi de personnages.

J'ai beau avoir déjà lu Secret Wars, Times Runs out ne m'apparaît pas plus clair qu'à un autre (hormis pour le message de Val) et ce premier tome pose beaucoup de questions, en partant sur de la mise en place un peu barbante après tant d'épisodes par Hickman. Ce n'est donc pas passionnant et rares sont les personnages dont la situation a sérieusement évolué sous la plume d'Hickman. Au contraire, le pauvre subit toutes les évolutions infligées par ses collègues et fait davantage un travaille d'artisans à tout raccorder que d'artiste à innover. Heureusement, le juste retour de flammes se prépare...

[Edit : Je me relis la saga time runs out et d'entrée j'apprécie bien plus ce tome. Si la partie consacré à l'équipe de Steve Rogers fait toujours bavarde, j'ai appris à aimer la dose d'épique qu'Hickman transmet à travers le baroude de l'équipe de Da Costa. Le ton tragique est là et on le retrouve dans le désespoir d'un Namor qui vient mendier à la porte de Doom. Enfin, la chute du Wakanda, même si trop courte, trop zoomée sur la famille royale quand j'aurai aimé voir Thanos se délecter d'un pays en ruines à ses pieds, reste un moment fort du tome.]