Ultime volet du run Azzarello, Chiang et Sudzuka sur le reboot de la Super-Héroïne Amazone de la Distinguée Concurrence avec le New 52 (DC Renaissance en VF). Diana, fille de Hippolyte et de Zeus, guerrière Amazone, membre de la Justice League et récemment promue Déesse de la Guerre après la disparition de Arès, rassemble ses troupes. Elle doit en effet donner un face à face final avec Premier Né/First Born, son demi-frère, revenu après 7000 ans d'exil forcé , pour prendre le trône laissé vacant depuis la disparition mystérieuse de Zeus. Le Dieu oublié et revenchard a terrassé petit à petit ses concurrents dont Appollon pour conquérir le trône. Il ne lui reste qu'à tuer Zeke, le bébé de la jeune Zola, fruit des dernières infidélités du Dieu des dieux. C'est sans compter sur le dernier baroude d'honneur de sa protectrice, Wonder Woman.
Le run de Brian Azzarello et Cliff Chiang a permis de mettre un coup de fraîcheur et de renouveau sur le personnage créée en 1941 William Moulton Marston. Un run qui actualisa les origines de l'héroïne membre de la Trinité DC Comics qui fête cette année ses 75 ans après ses acolytes Superman puis Batman. Azzarello et Chiang ont su mêler Mythologie Grecque avec notre univers contemporain pour rebooster le lectorat du personnage. Cela a donné l'un des meilleurs début de run du New 52/DC Renaissance. Même si cette fin s'avère assez rapide et mène presque à une sorte de statu quo quand à l'Olympe et ses Dieux, on a passé un bon moment de lecture sur tout ce travail divertissant, plein d'action et assez sanguinolent. Bien loin de ce que l'on a pu connaître par le passé sur la super-hroïne de Themyscira.
Du coté des dessins, Cliff Chiang et Goran Sudzuka restent constant sur leurs planches respectives. Leurs traits quasi similaires font que le tout semble assez uniforme dans ce sixième et dernier volume d'Urban Comics et par rapport aux précédents.
En résumé, une fin de run divertissante et constante par rapport aux tomes précédents, quoique s'engageant dans un statu quo qui reste facilité par un rebondissement final assez abrupt mais à vrai dire logique.