Alix, La Dernière Conquête
Alors que ça faisait plus d’un an que l’on attendait la suite des aventures du gaulois, ces derniers mois on nous sert deux nouvelles aventures d’Alix. Le premier en novembre 2012, L’Ombre de Sarapis (critique dans le numéro 7) et le second ce mois-ci.
La Dernière conquête, Tome 32 du héros créé par Jacques Martin est comme son prédécesseur écrit et dessiné par des personnes différentes qu’habituellement.
A Rome, la guerre civile est sur le point d’éclater entre Pompée, le général qui administre Rome depuis des années et son rival César, qui vient tout juste d’en-trer en Gaule en conquérant victorieux, auréolé de gloire. La balance du pouvoir s’apprête à changer de camp.
Mais l’ambitieux César, à qui l’on prête le projet de transformer la république en Empire, ne veut pas se contenter de ses conquêtes occidentales. Fasciné par l’Orient, il confie une mission secrète à Alix : trouver et rapporter l’anneau réputé magique du plus grand conqué-rant que l’Histoire ait connu, Alexandre. César y voit à la fois une protection divine et l’instrument de ses desseins : quiconque sera porteur de l’anneau pourra légitimement revendiquer l’union politique de l’Orient et de l’Occident.
Marc Jailloux, le nouvel auteur de cet opus, n’est pas un novice dans le monde de Jacques Martin. Il avait déjà repris la série Orion. Il assure, et très fidèlement, le dessin et le texte.
Depuis que Martin est décédé, les différents auteurs restent très fidèles à la personnalité d’Alix. Et on remercie Casterman de ne pas juste exploiter bêtement une de leurs séries à succès.
Encore un épisode réussi.