Critique commune à "Rêveurs et démons" et "Héros et Martyrs" (rassemblés dans le Marvel Select "x-men la fin (I)").
Chris que t'est-il arrivé ? Chris pourquoi pourquoi revenir si c'est pour refaire les mêmes histoires ? Pourquoi refaire les mêmes histoires si c'est pour obtenir un résultat moins bon ? Pourquoi développer de nouveaux personnages si ça s'appelle la fin ? Pourquoi rassembler le plus de personnages si c'est pour les utiliser tous dans des scènes de combats interchangeables ? Pourquoi parler d'attaques coordonnées sans précédent alors que des précédents d'une telle ampleur je t'en trouve un bon nombre, mutant massacre en tête tient. Tant de questions sans réponses. Non franchement Chris, que t'est-il arrivé...
Vous l'aurez compris je n'ai pas vraiment accroché à cette soi-disant ultime aventure des enfants de l'atome. Pourtant le maître Claremont revenait à la barre. Il a marqué la série comme nul autre, à tel point qu'on le considère presque comme le véritable créateur des mutants tels qu'on les connaît de nos jours. À l'époque de publication de la présente histoire, Morrison concluait un grand run qui cassait l'engrenage maudit des années 90 et lançait la série Astonishing x-men de Whedon sûrement le meilleur des titres x jamais écrits. Aussi Chris choisit de placer son histoire dans la continuité de Morrison. Lecteurs vous voilà prévenus, il est conseillé de connaître le run de Morrison, il est par ailleurs obligatoire de connaître le run de Claremont et préférable de connaître tous les personnages mutants de manière générale. Déjà je trouve que demander autant d'efforts n'est pas très bon signe.
Par ailleurs, Claremont remixe l'ensemble de ses plus grandes sagas. Ainsi, l'élément déclencheur sera une énième fois le phénix. On retrouvera les Broods confrontés au Starjammer, lui-même aidé par Binaire. Sur Terre, Sinister (en vérité Gambit WTF!!!) lance les hostilités, x-force subie les premiers coups et découvre Apocalypse infiltré dans ses rangs. Dans tout ce foutoir, les Shiars et les skrulls décident de taper les mutants par prévention.
Je suis mauvaise langue, il innove un minimum avec les négociants. Sauf que je ne crois pas une seconde à des marchands d'esclaves interstellaires se souciant autant des affaires mutantes.
Je résume, alors que les x-men se croyait en période de paix et sortaient tous ensemble façon les feux de l'amour (à croire que le code des super-héros proscrit le célibat et oblige à enfanter pour une Emma loin de son cœur de glace d'autrefois), l'univers entier leur tombe sur la gueule. Comme d'habitude, le manoir se retrouve en ruine et les blessés sont nombreux. En soit cette histoire que je caricature à peine pourrait être sympathique, sauf que l'écriture de Claremont alourdit tellement le trait qu'on en rit. Sérieusement, il ne transmet plus aucune émotion et tout paraît surfait, particulièrement en ce qui concerne la partie spatiale et sa nouvelle héroïne. Ces bobards de prophétie dès le début de l'histoire on dirait un sketch par exemple.
En plus, les dessins font artificiels, aucun personnage ne dégage une aura particulière. En gros, ce comics c'est le fast food de Marvel accolé de la bannière la fin. Je suis dur j'en ai conscience, mais les x-men ont tellement plus de potentiels, tellement de bonnes histoires à lire, qu'à côté quand je vois cette honteuse fin, je me dis qu'ils méritent mieux.
Une fin alternative à oublier, un Claremont devenu l'ombre de lui-même, du cosmique fourre-tout. Ne lisez pas ces aventures, vous ne ratez absolument rien.