J'ai une vraie relation d'"amour/haine" pour le travail de Vivès.
Lorsque je l'ai découvert avec "le goût du chlore" , ça a été un petit coup de cœur et puis petit à petit, j'ai trouvé tous ses autres récits - sur la même thématique - redondants voire inutile.
Il a fallu "Pollina" pour que je retrouve cette sensation d'excellence pour Vivès mais la découverte de ses notes ( et notamment celle sur les parents) a vite fait retomber mon enthousiasme et depuis, je ne sais plus trop sur quel pied danser avec lui.
Un poil surestimé? pour moi c'est évident. Totalement inintéressant ? On ne peut pas dire ça non plus , il a prouvé qu'il avait des choses à raconter mais il y a chez lui une façon de vouloir se faire remarquer qui m'agace fortement. Surtout qu'il ne se fait pas remarquer pour les bonnes choses, c'est à dire un talent qu'on ne peut en aucun cas lui renier.

Quand je suis tombé sur cet album, je dois avouer que je l'ai mis de côté juste en voyant le nom de Vivès ( je suis désolé mais je ne connaissais pas le travail de ses 2 autres compères) et pus , il faut l'avouer , la couverture est assez laide.
En tout cas , pour moi qui accorde une vrai importance aux couvertures, celle-ci ne donnait aucunement envie d'en savoir plus ( et franchement quand on lit l'album, elle ne se justifie même pas...) .
Pour le reste , je dois avouer que j'ai passé un bon moment.

Le problème de ce travail à 6 mains, c'est qu'on ne sait pas qui fait réellement quoi. Au niveau du dessin , je reconnais bien du Vivès mais bon comme je me suis fait avoir sur Lastman, je ne vais émettre aucune supposition.
Reste que j'aime bien l'encrage, très vif et qui réussit à donner du punch aux quelques scènes d'actions.
Pour le scénario, je me suis laissé emporter par cette espèce de réécriture des Cat'Eye ( j'exagère un peu mais comme ils en font eux-même référence, je ne peux qu'en parler) et même si les personnages m'ont parus assez anecdotiques dans leurs approches (encore des problèmes sentimentaux quoi comme si on ne pouvait pas explorer des personnages féminins par un autre biais), je n'ai pas grand chose à reprocher à cette histoire.
Elle joue le rôle qu'on lui donne (à partir du moment où on a compris quel était ce rôle) : c'est à dire faire passer un bon moment de lecture, pas plus , pas moins.

La grand odalisque fait partie de ses albums qui surprennent surtout quand on attend rien d'eux ce qui a été mon cas.
Est ce que je m'en souviendrais dans quelques années? Pas sûr mais peut être que je le relirais du coup.
Stephane_Hob_Ga
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le 26 janv. 2014

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