Un ouvrage ou la place est plutôt à l'action que le dessinateur Joe Quesada sert définitivement bien même si quelques visages dessinés sont inexpressifs. L'histoire est simple parfois un peu cafouilleuse avec son mysticisme ambiant et cet ordre, ce culte dont on ne sait au final pas grand chose. En plus des dessins stylisés et des costumes aux capes expressionniste et époustouflantes, l'album vaut le coup d'oeil pour sa colorisation flashy,propre aux années 90, et notamment pour le pétrin dans lequel Wayne s'est fourré. Alfred a aussi une place importante dans cette histoire, ce pan servant d'introduction à la grande Saga Knightfall.
L'histoire principale et suivie de la première rencontre Azrael et Robin sous fond d'initiation; le rôle de Robin devient alors l'espace d'un instant celui de mentor, et son imagerie d'éternel second en prends un coup. Celle ci est dessinée par le plus classique et rétro, Jim Aparo.
Loin d'être un grand comics Batman, et malgré ce fond de mysticisme qui peut être agaçant, j'ai trouver cette mini-série très agréable à lire, Batman en prends déjà plein la tête et ce qui s'annonce dans Knightfall ne sera pas de tout repos pour lui. Cet arc si coloré, avec un Azrael au costume gothique flamboyant, avec ses épées enflammées m'a replonger en enfance, époque ou la subtilité n’était qu'un détail inutile.