Le ton est donné dès la couverture, invitant le lecteur à chevaucher, lui aussi, un magnifique tigre blanc, et partir à l’aventure ! Si l’intrigue, au départ, est bien ancrée dans le monde réel, elle glisse petit à petit vers le fantastique, entraînant la jeune Ninn dans une fabuleuse quête où elle découvrira sa véritable nature… Riche et rythmé, sans aucun temps mort, ce premier tome annonce une série prometteuse !
Je n’ai pu m’empêcher de comparer l’héroïne à la petite Cerise, de la série Les Carnets de Cerise, au niveau du caractère. Curieuse, obstinée et attachante, elle explore le métro parisien de A à Z et en connaît les moindres recoins ! D’ailleurs, cette bande dessinée jeunesse sera aussi l’occasion d’en apprendre plus sur le métro et ses petits secrets, notamment sur les fameuses stations fantômes et l’existence du wagon balayeur !
Graphiquement, La ligne noire est une réussite également : les décors sont soignés, les illustrations particulièrement dynamiques et on appréciera de trouver quelques dessins représentés en pleine page. Quant aux scènes se déroulant à l’intérieur du métro, elles sont particulièrement sombres, ce qui renforce le côté sombre et mystérieux de l’intrigue.
Petit bonus : le cahier graphique situé à la fin du livre, dans lequel on retrouve des esquisses et où l’on peut voir l’évolution de certaines planches. C’est toujours un plaisir de découvrir l’envers du décor !
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