C'est tout d'abord la couverture de ce premier tome qui m'a attirée ; magnifiquement réussie, elle attire l'œil et reste dans les esprits. Tout au long des pages, les dessins sont charmants et les couleurs sublimes (j'ai été littéralement ensorcelée par les différentes nuances de rose, violet, gris et bleu). Mais aussi, j'ai été séduite par ces femmes. Stéphane Fert nous offre une grande diversité dans les personnages, tant dans leur physique que dans leur personnalité. On voit enfin des femmes avec des formes et des physiques atypiques. Et ça je valide ! Des personnages qui sont, en plus de ça, intéressants, et qui offrent une belle représentation de la solidarité féminine (vive les lesbiennes !) entre les sorcières. Les dialogues et jeux de mots m'ont souvent fait sourire et étaient rafraîchissants.
Stéphane Fert m'a conquise en se réappropriant certains clichés et thématiques usités pour créer son propre univers à la fois doux, brutal et mystérieux.
Sorcières oblige, on ne peut pas oublier la magie (qui peut dire non à des citrouilles magiques ???). L'atmosphère est intrigante, la brume et ce qui la constitue, mystérieuse, l'histoire vraiment sympa avec une touche d'écologie et de problématiques environnementales qui ajoutent un sous texte intéressant.
Seul petit bémol, la fin du tome va un peu vite.
Et puis, c'était trop court ! J'ai hâte de retrouver cet univers dans le prochain volume (et je m'attaque à toute la bibliographie de Stéphane Fert) !