Clairement (trop?) Trondheim
La lecture de ce(ces) tome(s) m'a laissé une sensation étrange que je vais m'efforcer de retransrire en ces lignes. Je parle ici de la série en général.
Tout d'abord le monde: connaissant l'auteur, comment ne par comparer Ralph Azham à donjon? Il ne serait franchement pas difficile (pour le moment en tout cas) de transposer ça à l'époque du crépuscule et remplacer la horde par les armées du grand khan.
Le personnage maintenant: à l'image de Lapinot ou Herbert, anti-héros sympatique dont on va suivre le voyage.
Je pourrais continuer un moment avec mes références, mais vous avez - j'espère - compris l'idée; c'est du Trondheim tout craché.
Avec ce tome, l'histoire commencée prend un peu plus d'épaisseur, et même si on ne sait pas encore où l'auteur veut nous mener, on a déjà avancé par rapport au Ralph cantonné au parc des cochons. Certaines répliques font mouche (il y aura des saucisses?) et le dessin est toujours aussi plaisant.
Pour moi, tant qu'il n'y aura pas le petit truc qui la démarque des autres, "le plus", cette série restera notée 7, pas plus. Je pense que cette série est idéale pour quelqu'un qui ne connaîtrait pas (ou peu) notre cher Lewis.