« Le tueur, volume 5, la mort dans l’âme » constitue sans doute le point d’orgue du premier cycle des aventures de ce tueur solitaire, froid et cynique.
Dans ce volume, l’homme aidé de ses puissants amis colombiens, éradique les racines de ses ennemis, de puissants hommes d’affaires français et allemands se considérant à tort comme intouchables.
Nous avons donc affaire à une sordide affaire de règlement de comptes entre voyous haut de gamme.
De manière plus intéressante, le tueur tout en maintenant son individualisme forcené révèle un semblant d’humanité en intervenant pour aider son ami policier brisé ou en s’attachant de manière durable à sa compagne vénézuélienne qui conserve malgré tout un rôle de second plan dans l’histoire (en effet elle n’a toujours pas de nom au bout du cinquième tome !).
Pour le reste, on appréciera le style toujours fin, soigné et élégant de Jacamon.
Une manière donc de conclure (temporairement !) une série originale et diablement efficace
Critiquecompletesurmonblog