Sixième tome qui voit à ma grande surprise le retour de Kim Nelson sur le devant de la scène. Ainsi, la séparation passé / présent se montre plus nette dans ce second cycle, avec pour l'instant une époque qui occupe l'intégralité d'un tome. L'avantage demeure de retrouver l'aspect initiatique du voyage de Kim qui, contrairement à son aïeul, devient progressivement une Djinn. L’inconvénient est la désagréable impression d'avoir fait un faux départ, le tome devant présenter une nouvelle situation initiale. Certes, quelques liens plus ou moins subtils sont présentés avec l'histoire du passé (la scène de l'épave du bateau par exemple, la traversée du chemin incandescent) mais globalement c'est une toute autre dynamique qui se met en place.
On fait la connaissance d'un grand nombre de personnages et je ne doute pas qu'une intrigue dense va les faire interagir par la suite, simplement le tout commence à peine à se mettre en branle sur ce tome. Par ailleurs, les scènes de nu paraissent gratuites et ne servent pas le développement du titre comme dans le cycle ottoman.