La Pluie
(avec Philippe de Pierpont)
Quatrième de couverture
« C’était vraiment bien. J’étais avec Maya et tout coulait de source. Notre histoire d’amour était comme une évidence, faite d’une succession de moments que je goûtais intensément sans me poser de questions. »
Il est maitre-nageur de jour, Maya est sage-femme de nuit. Leur amour si évident semble se distendre et se diluer à mesure que la pluie tombe à l’extérieur. Cette pluie incessante va rythmer cette histoire qui semble aller doucement vers la fin, une disparition ou une noyade des sentiments.
Sur ce scénario tout en finesse et en retenue, Eric Lambé apporte son dessin si particulier, tout en flou et atténue : un dessin aux couleurs comme diluées par la pluie.
Coup de cœur pour ce ton indéfinissable et très épuré. De presque rien, on a l’impression de toucher à un absolu.