Saria est composée de 3 volumes.
Au scénario le prolifique Jean Dufaux et au dessin un changement notable avec Riccardo Federici (en place du célèbre Paolo Eleuteri Serpieri auteur de la mythique saga Druuna).
Le 2ème volume date de 2012.
Pour rappel, l’histoire se déroule dans un Venise futuriste tendance médiévale fasciste.
A sa mort, le prince a confié à sa jeune fille un coffret contenant 3 clés magiques.
Un cadeau empoisonné, les clés étant avidement recherchées par un archange et le frère du prince un individu peu recommandable.
Pour l’aider, elle est accompagnée d’un homme de confiance dénommé Orlando.
Six ans plus tard, les personnages se retrouvent.
L’histoire nous transporte dans un univers décadent empreint de mysticisme avec deux pontifes religieux lorgnant sur le pouvoir suprême.
Au milieu, Saria insouciante des enjeux.
Ce volume met plus en avant le serviteur Orlando atteint d’un mal le dévorant inexorablement.
Avec le temps, le déroulement tout en étant agréable manque de contenu même si l’auteur a prévu quelques rebondissements.
L’héroïne manque notamment de profondeur.
A noter un graphisme différent du 1er.
Le baroque est de mise avec une coloration plus ténébreuse.
Comme le précédent, le final nous laisse en plan annonçant un 3ème volume sous les meilleurs auspices.
A lire pour se détendre.