L’action se déroule dans un monde post apocalyptique où un virus nommé la rouille s’est propagée.
Ce virus qui détruit le fer, élément fondamental dans la nature, a finalement anéantit les infrastructures ramenant notre civilisation à un état moyenâgeux.
Plus grave, il provoque des mutations étranges chez l’homme.
Le convoyeur, un barbu mutant peu avenant aux yeux rouges, exécute des missions périlleuses avec pour seule condition de manger un ridicule petit œuf.
Un prix aussi dérisoire ne saurait être honnête !
Ce 4ème et dernier volume clôture l’aventure de notre imperturbable convoyeur et de sa femme Minerva (cf. tome 3).
Notre convoyeur ayant temporairement retrouvé son état originel, il ne dispose plus de ses pouvoirs.
Minerva décide à l’aide du renifleur (cf. tome 2 et 3) de remonter et de détruire la source des pouvoirs des convoyeurs.
Inutile de préciser que ses adversaires l’attendent de pied ferme.
Minerva est-elle à la hauteur de cette mission suicidaire ?
Ce dernier tome est dans la continuité de l’originalité des précédents.
Le déroulement est plaisant et les pages s’enchaînent à la volée.
La BD se lit trop rapidement, le visuel étant préféré au texte, une tendance qui s’est accrue au fil des volumes.
Dommage plus d'épaisseur n’aurait pas nuit.
Enfin, au vu de l’ambiance, inutile de préciser que la fin ne ressemblera pas un à joyeux conte de fées.
A noter que le graphisme est de qualité rendant la lecture d’autant plus agréable
A lire pour se détendre