L'arrivée d'Obélix comme personnage à part entière
Le premier album des aventures d'Astérix se concentrait essentiellement sur ce petit bonhomme blond et sur Panoramix, le druide. Ce second opus est l'occasion de découvrir un peu plus Obélix, mais aussi de comprendre qui seront les seconds rôles récurrents (Abraracourcix, Ordralfabétix, Cétautomatix, Assurancetourix,...). En cela, l'histoire d'Astérix est donc déjà bien imaginée depuis le début car c'était des personnages qui apparaissaient déjà dans le premier opus.
Ici, nos deux héros doivent quitter l'Armorique pour se rendre dans la capitale, qui semble déjà faire rêver à l'époque: Lutèce. La raison de ce voyage est simple: acheter et ramener une serpe d'or à Panoramix sans quoi le gui ne possède pas de magie.
Mes critiques sur le dessin dans le premier tome n'ont plus vraiment de raisons d'être ici. Il s'agit déjà de couleurs plus classiques et le dessin m'apparait déjà un peu plus mature (hormis sur certains personnages, encore, comme Obélix).
Cette fois, c'est l'histoire qui souffle un peu plus le chaud et le froid. En effet, aussi rythmée soit-elle, elle manque clairement de gags comme dans le premier opus (le seul ayant réellement retenu mon attention est celui d'Astérix se plaignant des Romains gâchant le paysage avec la construction d'un aqueduc).
Mais ce deuxième tome ne manque pas d'action. Et déjà comme le premier opus, on cède à quelques facilités voire même à des invraisemblances qui me marquent un peu trop (était-il possible de rencontrer des barbares sur la route qui mène de Lutèce aux côtes de l'Armorique ?). Je chicane certainement sur des détails, mais c'est le genre de petits points sur lesquels un gag peut perdre sa valeur chez moi.
Quoiqu'il en soit, c'est un album qui se lit bien et tout est bien qui finit bien puisque Assurancetourix ne chantera pas.