Cet album nous plonge dans une mélancolie délicate, celle d’un homme (le narrateur et l’auteur) mis à mal par l’environnement. En réunissant de nombreuses anecdotes, de l’enfance à la vie d’adulte, Jean-C. Denis tente de cerner le profond malaise et le sueurs froides de sa vie. La narration est légère et désuète au début. On peur sourire face à cet homme perdu à quelques mètres du sol et face au vide. Mais au fur et à mesure de l’histoire, on est touché par la fragilité de l’homme. Sans tomber dans l’exercice de style (polar ou autre), l’auteur conserve ce ton très personnel pour explorer les failles de son être. Cette autofiction dessinée repose sur un texte très beau...


Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/10/09/la-terreur-des-hauteurs/

Graffiti
7
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le 9 oct. 2018

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