La mort dans l'âme...

Suite et fin du diptyque entamé lors du tome précédent qui voit l’empereur Napoléon Bonaparte à la poursuite de son destin.
Cette aventure en Égypte a des airs d’Indiana Jones. Vous remplacez les nazis par l’armée Britannique, Indiana Jones par André Hertz et vous respectez le cahier des charges en ajoutant des bédouins qui ne servent à rien, des courses poursuites et un personnage secondaire tellement fidèle qu’il est prêt à se sacrifier. En revanche, les scénaristes nous réservent tout de même quelques surprises notamment concernant la lutte fratricide des Hertz.

C’est une lecture agréable mais assez convenue puisqu’il n’y a pas de gros complot comme dans les autres œuvres de la saga. Certes il est bien question de vie éternelle et de la cité de Deir El-Médineh dont il fut déjà question dans Les Gardiens du Sang mais l’ésotérisme est moins présent que dans les autres albums. Surtout, on tousse encore en regardant le bilan humain des guerres napoléoniennes à l’idée que l’empereur est un élu, les dieux sont décidément bien cruels...

Mais les cahiers trouvés par Martin Hertz dans son grenier n’ont pas livré tous leurs secrets et un prochain album est annoncé avec Évariste Galois le célèbre mathématicien mort à 20 ans (prometteur sur le papier). Entre temps, les auteurs ont aussi commencé un énième spin off avec Lacrima Christi. A force de trop en faire...