Le diptyque fade qui lançait la série est derrière nous. Le pire serait passé? Non, cet album reste une purge bien loin des deux précédents cycles (quoique on voyait déjà certains signes au milieu de Lanfeust des étoiles) et Arleston doit en prime relancer une intrigue générale pour tous les tomes à venir.
L'introduction de nouveaux personnages est ridicule, l'introduction des nouvelles intrigues est d'une rare lourdeur (les méchants ont marqué méchants sur leur tête, les astuces scénaristiques sont annoncés au mégaphone, bref la subtilité a atteint le zéro absolu), l'humour est moyen, les dessins à gerber comme depuis le début de ce cycle. Non mais regardez moi ce village Troll et ses habitants sérieusement, c'est une honte! C'est moche et encore plus quand on compare à la série de Mourier.
J'ai pas aimé mais je monte d'un point par rapport aux précédents car on sait au moins où l'auteur souhaite se diriger. Le Magohamot apparaît en personne au détour d'une case, on arrête ces bêtises d'aspect nostalgie du premier cycle (mort de Nicolède, changement de look pour Cixi qui laisse la place à un autre cast féminin), une magie inconnue est à l'oeuvre, une porte des étoiles traîne sur Troy. C'est complètement bourrin comme mise en place mais elle a le mérite d'être claire.