Goscinny voulait s'arrêter après Astérix Légionnaire... Il n'a pas dû (ou pu) hésiter longtemps et bien lui en a pris de continuer le petit gaulois et son acolyte non maigrichon dans ce qui restera le plus magistral de son oeuvre immense.
Tout commence par une crise de foie d'Abraracourcix due à un de ces fameux banquets, et à la découverte d'un nouveau personnage, Bonnemine sa femme, figurée une seule fois auparavant, soumise et non prénommée dans Le combat des chefs.
Direction les eaux du pays Arverne, proche de Gergovie sur les conseils de Panoramix et les vociférations de Bonnemine, première "féministe", ou plutôt femme de caractère de l'irréductible village.
Une fois le chef "laissé en cure", Astérix, Obélix (et Idéfix) pérégrinent aux alentours de Gergovie pour un séjour des plus délicieux où il sera quête d'un bouclier très précieux.
Les situations cocasses succèdent aux situations pleines de bons sens affirmées dans une bande dessinée : "La roue a bien tourné pour moi" se vante Coquelus (che) à Nemessos (Clermont-Ferrand), Fanfrelus (che) qui ne cesse de se prendre des tartes, Obélix obligé de faire une cure pour retrouver un certain Perrus (che),un sommet ! Etc.
Jusqu'au twist final, génial !
Double final car le banquet réserve une surprise de taille...