Un bon petit polar à l'ancienne.
Avec Jason, j'ai eu deux difficultés : L'absence de pupilles dans les yeux de ses personnages et les noms norvégiens de ses personnages. J'ai eu du mal à rentrer dedans, mais ceci dit, ayant lu sa bd à 3h du matin, la veille d'un voyage, l'esprit tracassé par une histoire personnelle, j'avoue que dans ses conditions, même la lecture de "Martine à la Campagne" m'aurait parue complexe.
Mais petit à petit, j'ai été séduit : par l'histoire de meurtre dans la campagne norvégienne, par l'intrigue et par le dessin. Oubliant petit à petit l'absence de pupille, j'ai commencé à voir les personnages adopter des expressions faciales bien plus subtiles ce qui m'a plu. De plus, il y a de très bonnes idées sur la couleur (représenter une scène se déroulant dans le noir), la mise en scène et l'adaptation.)
Après, je dois dire qu'habitué aux histoires de meurtres, j'ai vu la fin tout de suite, mais ça me donne envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur.