Mon côté superficiel a encore fait des siennes. Dois-je le remercier ? Si l’on passe la première déception entre la couverture splendide qui est loin d’être le reflet des dessins entre ses pages, oui, j’ai bien fait. C’est une pure merveille. La couverture est une menteuse. Entre les pages, ce qui m’a sauté aux yeux est un manque de finesse, les contours ont un trait épais ce qui n’est pas le cas sur la couverture. C’est peut-être l’usage des couleurs sur la couverture qui donne une impression de finesse. Passez cette petite déception, j’ai pris plaisir à admirer ses planches, car elles sont belles. La couverture avait juste augmenté mes attentes. Un détail dans les proportions du visage d’Amélie m’a chagriné au niveau des yeux et du nez. Malgré ces petits défauts, les pages défilent. Cette bande dessinée suit les dispositions d’un manhawa coréen. Une page contient entre 1 et 4 encadrés, cela donne un côté aéré à l’histoire. Les bulles sont concises. Ces deux ingrédients font que le mélange se dévore à vitesse grand V. Le rythme est maîtrisé. Ce pavé de plus de 250 pages n’aura duré qu’une heure tout au plus.
D’après le résumé de l’œuvre et la couverture, je m’attendais à une romance. Eh bien, pas vraiment ! Yudori dresse le portrait de femmes d’un milieu aisé en hollande dans les années 1800. La femme, sa condition, est au cœur de l’histoire.
La suite de ma chronique :
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