Le dégonflé en "autobio-critique"

En me baladant chez album, je tombe sur The Quitter par hasard.
Édité chez Vertigo... plutôt bon signe.
J'ouvre le bousin, le dessin me plaît.
Lecture de la dernière de couv, ça a l'air 'achement bien. Ce qui m'avait attiré c'était le sujet.

L'histoire d'un gamin qui grandit et se prend en pleine poire sa crainte de ne pas réussir, de ne pas assurer du premier coup et au final ne faisant rien, tout cela me semblait plutôt intéressant et finalement je me retrouvais bien dans tout ça.

Boom, carte de crédit, au revoir monsieur, j'ai ma lecture du soir.

Harvey Pekar, visiblement habitué de l'autobio avec American Splendor, nous ressert ici ce qu'il cuisine le mieux: de l'autobio.

Il nous raconte avec brio son passé de jeune émigré juif, un peu caïd, aux milles petits boulots, grandissant d'échec en échec, se construisant sur ces doutes et ces peurs, s'affirmant avec ces regrets. Tout ça pour dire que c'est un bon looser et la loose ça me parle bien.

J'ai trouvé ce graphic novel époustouflant par la justesse de son récit. Cette confession de Pekar nous renvoie sans cesse à notre ennemi de tout les jours, nous même. Pour reprendre les mots de Kirkus Reviews, "The Quitter est une oeuvre dépouillée et pleine de colère, empreinte d'un profond sens de l'introspection" et c'est bien résumé.

SpongeJack
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le 16 juin 2010

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